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 Deep in the ocean, dead and cast away ~ Ft. Orwen [explicit]

Gamon
Gamon
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Mar 12 Sep - 16:28
Orwen
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Gamon
Where innocences burn in flames, A million mile from home, I'm walking ahead, I'm frozen to the bones...
I am.

Je marchais, errant dans les ruelles sombres et vides de Legacy tel un fantôme, mes pensées me retenaient enchaînées au passé. Ce passé si proche, et si éloigné, ce passé ou la rencontre fortuite d'un être égaré si doux et si emplis de bonté m'avait valut bien des nuits agitées. Elle, être délicat aux cheveux luisants sous les reflets d'un soleil cuisant, Orwen. Elle m'avait aidé, avait sauvé mon être de ces hommes étrangers. Elle m'avait accueillis chez elle et depuis, j'avais l'impression que mon esprit m'y avait abandonné. Resté en arrière, il ne m'avait pas suivis lorsque celle-ci m'avait pour ainsi dire, jeter. « Sauves-toi ! » et un baiser, dont la signification m'échappait. Que voulait-il bien dire? Étrangement mon corps avait réagis de manière inattendus, comme captivé, aimanté par cette attraction physique que je ressentais envers elle.

Depuis, j'avais reposé mon corps. Ne sortant que la nuit comme à présent, gardant ma forme lupine la majeur partie du temps, je refoulais ces sentiments qu'elle avait fait naître en moi. Je les refoulais car pour moi, ils faisaient entièrement partie de cette partie humaine de mon être que je méprisais. Oui je la méprisais car elle était une force mais aussi, elle était le signe que nous loups, avions besoin d'eux pour vivre. N'est-ce pas ironique? Revêtir la peau de ceux que nous haïssions pour pouvoir subsister ?!
Alors oui, je l'oubliais. J'oubliais la douceur de sa peau, son parfum enivrant. Les caresses sur mon corps, la chaleur de son souffle et les baisers ardents. J'oubliais tout cela et tentait de me concentrer sur la mission de cette nuit. Je devais trouver d'autres objets utiles, quitte à piller. Des sacs, des vêtements, encore, et même des contenants comme les vases que j'avais repérer chez elle.
La partie loup en moi me criait de lui dérober ceux que j'avais vu chez elle, mais l'homme refusait de s'abaisser à cela alors qu'elle m'avait aidé. Et inconsciemment, alors que j'errai dans les rues des habitations à la recherche d'un lieu vide à explorer, voilà que j’atterrissais devant chez elle. Devant l'endroit où plusieurs jours auparavant, elle m'avait enlacé, embrassé, puis mis à la porte, le visage miné, son être ébranlé. Encore une fois, les questions se bousculèrent dans mon esprit: Pourquoi? Que cela signifiait-il à ses yeux? Que voulait dire un baiser pour les hommes? Etait-ce une manière de dire au revoir?

Je m'approchais, les lumières étaient éteintes. Ma main posée sur la porte, je l'observais silencieux, si "humain". Autour de moi, le néant était mon seul ami présent. Legacy pouvait être belle de nuit, silencieuse, et calme, je l'aimais plus ainsi. Marchant sur le péron pour passer ma tête vers la fenêtre, j'utilisais mes mains pour observer à l'intérieur mais en vain. Il n'y avait rien. Un soupir s'échappa de ma bouche, étais-je déçu? Je descendais les marches, repris mon chemin, observant les alentours. J'étais vêtu en garde pour ne pas attirer l'attention. Les habits qu'Orwen avait réparé, étaient dans ma tanière, plus personne n'avait autorisation de les porter sauf moi.
Oui, cette jeune femme m'avait lancé un sort, une malédiction. Mon corps réclamait inlassablement sa présence, ses caresses, la chaleur de ses yeux quand elle me regardait. Je n'avais plus qu'à oublier.

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Dernière édition par Gamon le Mer 27 Sep - 9:24, édité 1 fois
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Orwen Oakens
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Mar 12 Sep - 17:01
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Deep in the ocean, dead and cast away
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ft. Gamon
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Les choses s'étaient envenimées, accélérées ces derniers temps. Elle avait fait trop de rencontres auxquelles elle ne cessait de penser, des rencontres qu'elle ne cessait de ressasser. Incapable de dormir, elle remuait dans son lit, et quand elle se rendait compte qu'elle ne le reverrait peut-être pas, les larmes montaient et elle ne pouvait pas retenir ses sanglots. Sa peau se souvenait encore de ses caresses, ses lèvres ses siens, et son regard... Dès qu'elle fermait les yeux, elle le revoyait, ne comprenant pas pourquoi il avait été rejeté. Elle n'en avait pas eu envie, elle aurait voulu le garder encore près d'elle, profiter de sa présence, mais toute cette histoire était malsaine. Tout ce désir qu'elle avait éprouvé, qu'elle lui avait fait ressentir, avant d'y mettre cruellement fin. Elle ne valait vraiment pas mieux que ses parents, finalement. Et puis, il y avait eu la rencontre avec John. Il avait mis en péril sa vie, et celle d'Orwen aussi. Maintenant, son père la voyait dans le même camp que celui qui était son ami, et ça faisait beaucoup trop de problèmes. Pour les éviter, elle devait rester discrète, participer aux interactions avec les loups servant de cobayes, et bien qu'elle parvint à trafiquer les formules, elle ne pouvait pas se permettre de le faire trop souvent. Son père n'était pas dupe, et s'il le répétait au gouvernement, elle serait foutu. Mais qu'en avait-elle à faire, finalement ? Elle voulait juste revoir son visage, s'assurer qu'il allait bien. S'assurer qu'il veuille encore bien d'elle malgré ce qu'elle avait fait, malgré sa trahison. Seulement, elle ne savait pas où les loups se trouvaient. Elle aurait bien voulu, mais elle n'aurait sûrement pas vécu très longtemps. Et puis, elle se demandait où tout ça pouvait donc bien aboutir, ce qu'il adviendrait d'eux en suite. Si elle se laissait faire, si elle voulait vraiment lui offrir son corps, les conséquences seraient trop lourdes à porter. Elle ne pouvait pas, malgré cette envie. Elle avait même pensé à devenir elle-même un soldat, ça ne marcherait pas. Et puis, à force de pleurer, elle gaspillait la précieuse eau, denrée rare sur cette terre. Elle décida alors de se lever, et d'enfin s'habiller. Elle passa bien une heure à se maquiller, mais son propre regard lui faisait mal. Elle abandonna finalement cette étape, après avoir mis juste le nécessaire, et quitta la maison sans rien emporter. Ainsi, elle se mit à errer dans les rues de Legacy, cherchant un coin tranquille, mais il n'y en avait pas. Les soldats faisaient des rondes, peu importe le quartier où elle allait. Et à force de marcher, elle avait fini par s'épuiser. Mettant fin au calvaire de ses pieds, elle vint se cacher derrière des bâtiments peu fréquentés la nuit, s'installa contre le mur et observa le ciel en pensant. Si seulement... Si seulement le ciel pouvait lui donner un signe qu'il était encore en vie, un signe qu'il la recherchait. Mais elle ne trouva rien dans les étoiles. Rien d'autre que le reflet de ses pensées, vides, et de ses volontés. Elle avait beau se dire qu'elle ne le connaissait pas, qu'elle ne l'avait sauvé que deux fois, qu'il trouverait une louve avec qui finir ses jours, s'il y arrivait, ça la rendait encore plus mal qu'avant, et les larmes recommençaient à couler. Elle ne savait pas si c'était ce sentiment d'amour qui s'était emparé d'elle, mais il était fort. Cette attachement la rongeait, et le savoir loin lui donnaient envie de s'enfuir à son tour. Elle n'en pouvait plus de ce lieu, qui n'était pas fait pour elle, où les gens étaient volontairement méchants. Se redressant en s'aidant de ses jambes, elle repassa par la petite ruelle à peine plus large qu'elle pour repartir, puis elle se figea. Dans l'ombre de la nuit, au loin, un garde se tenait. Elle s'avança d'un pas, espérant ne pas se faire réprimander parce qu'elle était dehors dans des coins cachés. Mais à force de s'avancer, elle se rendit compte que ce n'était pas un garde comme les autres, elle se se figea. Quand il tourna la tête pour la regarder, même si un sourire pointa sur ses lèvres, elle observa autour d'elle, anxieuse, avant de se mettre à reculer. Enfin, elle se retourna et se mit à accélérer, arpentant les ruelles, jusqu'à ce qu'elle s'arrête à un coin. Elle vérifia qu'il la suivait bien, et qu'elle elle fut sûre qu'ils étaient dans un coin où ils ne seraient pas dérangés, elle se montra, face à lui, retirant sa capuche pour enfin le laisser apercevoir son visage. Un visage qui arborait la tristesse et la douleur, un visage qui souriait pourtant, ému de le revoir. Mais elle n'osait pas bouger ni même le toucher, ignorant la façon dont il réagirait ensuite.  « Gamon... Dieu merci tu es en vie... » murmura-t-elle en venant s'essuyer les joues du revers de la manche, n'arrivant pas à chasser les sanglots qui la hantaient depuis des jours. Des larmes de soulagement, aussi, de pouvoir se retrouver une nouvelle fois seule avec lui. S'il se passait quelque chose, elle ne se déroberait pas.

920 mots.

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Gamon
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Jeu 14 Sep - 9:50
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L'incompréhension était un sentiment bien étrange. Quand il envahissait votre âme, il pouvait la ronger de mille et unes questions.  Que signifiait ce baiser? Que signifiait ce regard qu'elle m'avait lancé? Qui était-elle pour moi? Moi qui, depuis toujours n'avait accordé d'importance qu'à mes paires, qu'à ma famille la plus proche. Comment devais-je réagir face à ce tumulte d'émotions qui bouillonnait en moi depuis que je l'avais rencontré?

Je n'avais rien dis à Riley. Si mère apprenait que je m'étais approché de si près d'une humaine, il était clair qu'elle la rechercherait pour la tuer, et l'évincer de ma vie afin d'écarter le moindre danger qu'elle pourrait représenter. Mais le pire, c'est que si cela arriverait, je devrais faire face à ma mère pour protéger une humaine, et cette idée m'est insupportable. Faire face à mère... Elle qui m'avait donné vie. Elle qui m'avait tant donné, pourrait - elle comprendre? Ma mère était tout pour moi, mais une dette était une dette, et à Orwen, j'en devais deux. Elle m'avait sauvé pas une mais deux fois de suite. M'avait offert un logis, et m'avait abreuvé. Si je n'avais pas eut la chance de la rencontrer, peut être que je ne serais plus de ce monde ou alors de retour dans l'enfer des cages métalliques.

Et si Ellie l'apprenait? Non, c'était encore pire! Ellie était si curieuse vis à vis des humains, et je l'avais si souvent empêcher de sortir, comment pourrait elle comprendre et accepter que je sois proche d'une humaine?

Je marchais perdu dans mes pensées au lieu de chercher une maison à voler. Non, personne ne pouvait comprendre, ni moi - même. Je n'étais pa comme ça. Je n'étais pas... ça. Pas humain, juste un loup sous couverture qui tentait de faire survivre sa famille et ses proches. Je ne pouvais pas ressentir quoi que ce soit pour un humain, encore moins, une femme.

Seul dans les ruelles, je ne cessais de rabâcher à mon esprit les mêmes phrases. C'était impossible pour moi d'être proche de cette fille. Je devais payer ma dette, et m'en éloigner le plus vite possible. Et à ce moment là, une cape bien trop familière m'apparut. Elle sembla me reconnaître, et je l'observa d'avantage. Que faisait-elle la nuit, seule dehors!? Me cherchait - elle? Non, improbable. Improbable, mais clairement dangereux. Je me mis à grogner. Grogner comme lorsque je m'apprêtais à gronder Ellie après l'avoir prise en flagrant délit de ce mettre en danger, dehors.
M'approchant de l'endroit où Orwen semblait vouloir me guider, après un tournant, elle me fit enfin face.

Mon coeur se figea, les larmes avaient envahis son visage. Pourquoi pleurait-elle ?! Et pourquoi moi qui était près à la gronder de sortir si tard dans une ville si insécurisée, pourquoi je ne trouvais mots à dire ?
Elle tentait de sourire malgré la tristesse qui baignait son visage. Cette fois, elle ne tentait pas de me toucher, ou de me serrer contre elle, non, elle se contentait de m'offrir cette phrase, signe de l'apaisement de ces troubles intérieurs. Me croyait-elle mort? Je fronçais les sourcils. Je tentait de comprendre les nuances de ces esprits si complexes qu'étaient ceux des hommes. Elle pleurait mais était heureuse que je sois là. Elle était heureuse que je sois là, mais ne me touchait pas.
Tout ça c'était bien trop dur à comprendre pour moi. Dans ma cage pendant tant d'années, mes seuls soucis avaient été de protéger ma sœur, et ma mère, comment pouvais-je analyser ces sentiments qui la submerger et faisait battre mon cœur.
Je restais de marbre face à elle, complètement perdu.

- Mais, tu m'as fais partir?

L'esprit d'une femme était trop mystérieux pour moi. J'essayais de savoir à quoi elle pouvait bien penser tout en réfléchissant à ce que moi - même, je pouvais bien ressentir en la voyant ainsi. Si j'étais perdu, cette scène n'en restait pas moins désagréable pour moi. Je n'aimais pas la voir ainsi, surtout si c'était pour moi qu'elle pleurait. Approchant une main gauche de son visage, je l'imitais, effaçais une larme qui coulait sur sa joue, le visage un peu moins sévère.

- Vous êtes bien trop complexe à comprendre ... Qu'est-ce qui te rend triste ainsi? Mais avant tout, que fais-tu si tard le soir dehors, tu devrais savoir que c'est dangereux!

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Orwen Oakens
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Jeu 14 Sep - 11:38
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En voyant son visage rester stoïque, Orwen se sentit presque brisée. C'était pourtant de sa faute s'il avait une telle réaction. Comment pouvait-on séduire quelqu'un et le rejeter à la minute suivante comme elle avait pu le faire ? Elle-même ne savait pas pourquoi les humains étaient si complexes, incapables de faire ou de dire les choses clairement. Ils semblaient avoir besoin de prendre quelques raccourcis ou même de se rallonger le chemin, tout comme elle le faisait avec Gamon, ce méta si attirant, à qui elle n'avait plus envie de résister. Mais elle n'avait pas le choix, elle le savait. Pourtant incapable de lui dire, elle le laisse poser cette question et détourne le regard, tentant d'imaginer comment elle pourrait lui dire sans le vexer, sans détours, pour qu'ils se comprennent vraiment. Elle aurait voulu agir par des gestes, ça aurait été plus simple, mais son corps refusait de bouger, de lui obéir. Et quand sa main de méta vint se poser sur sa joue, elle ferma les yeux, le laissant faire, l'écoutant, incapable de réagir. Seule sa main vint attraper la sienne pour la retirer de son visage, et elle entrelaça leurs doigts, même si elle n'était pas sûre qu'il puisse comprendre tous ces gestes. Puis, finalement, elle osa ouvrir les yeux, les planter dans les siens, souriant doucement en haussant les épaules. « Je pleure parce que je suis heureuse de te voir. Je pleure aussi parce que je suis triste de t'avoir fait partir. » furent les seuls mots qui parvinrent à quitter faiblement le seuil de ses lèvres. Quand aux terribles raisons qui la poussaient à se balader dehors à une heure si tardive, elle ne parvint pas à l'expliquer. Comment le pourrait-elle, d'ailleurs ? Parce que si elle était là, il en était la raison même. Chaque fois qu'elle prenait cette couverture entre ses doigts, elle sentait son odeur si particulière, elle le revoyait sans cesse se transformer dans sa tête, souffrant de le voir ainsi. Elle savait également que les transformations comportaient beaucoup trop de risques pour eux. Elle avait déjà vu un loup perdre la vue dans les cages de son père, comme condamné pour avoir osé être autre chose que ce qu'il était réellement. Et si cela devait arriver à ce Gamon, elle ne s'en remettrait pas, parce qu'elle en serait la cause et lui rendre ce qu'il aurait perdu était hors de ses capacités en tant qu'humaine et en tant que scientifique. Elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas rester dans le silence, et qu'elle devrait lui expliquer les choses clairement. « Si je ne t'avais pas fait partir, si je t'avais laissé me faire tout ce que tu voulais me faire, je n'aurais pas supporté de te voir repartir sans avoir la certitude de te revoir ensuite. » Elle serra un peu plus sa main dans la sienne, et rapprocha lentement son corps du sien, et son visage aussi, pour mieux l'observer dans cette pénombre. Elle glissa sa main libre sur sa joue, s'attardant du regard sur chaque détail de son visage pour l'ancrer en sa mémoire. « Tu cours bien plus de dangers que moi, ici. Pourquoi tu es revenu ? » Elle ne put retenir ce nouveau flot de larmes, et pour les cacher, elle se rapprocha encore pour se blottir dans ses bras, en enfouir le visage sans son cou, essayant de se calmer rapidement. Mes les problèmes continuaient à se développer, et du côté de son père surtout. Il ne lui faisait plus confiance, et elle avait peur. Elle savait qu'il trouverait ses secrets avant même qu'elle ne s'en rende compte. Son père était cruel, et prêt à tout pour atteindre ses objectifs. S'il décidait de pourchasser Gamon pour protéger sa fille, il ne s'arrêterait pas avant de l'avoir trouvé, et testerait des formules encore pires qu'aujourd'hui. S'accrochant au haut du méta, la jeune femme, désespérée, continua à parler, relevant la tête pour que leurs regards se croisent. Elle l'aimait bien, elle l'aimait même beaucoup. Ils avaient passé peu de temps ensemble et pourtant, ça lui avait suffi. Son rêve était d'être heureuse sur cette planète qui n'était pas la leur, de ne plus se soucier du danger. Tout était confus dans son esprit, et malheureusement, voir ses rêves se briser ainsi, ça lui était insupportable. « Je t'aime bien, Gamon. J'aurais voulu être comme toi, j'aurais voulu que tout soit plus simple. » Malheureusement, ça ne le serait jamais, elle devait faire avec. Ce serait toujours un déchirement de le revoir dans ces conditions, de devoir se cacher. Elle résistait à l'envie de le ramener chez elle, et de reprendre là où ils en étaient la dernière fois. Pour elle, ce n'était pas important qu'il soit un méta. Elle le voulait à ses côtés, et rien d'autre.

850 mots.

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Sam 16 Sep - 15:37
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Elle était blottie contre moi, s'approchant sans cesse de mon corps pour enfouir son visage contre mon poitrail. Elle tenait ma main et jouait avec mes doigts. Je me sentais extrêmement perplexe quant à la situation. Le loup en moi n'aimait pas se trouver ici comme ça avec elle. Il pensait aux miens a leurs regards si ils me voyaient ainsi une humaine contre mon sein. Mais au fond, dans cette fine particule de sentiments humains se mêlait la douceur et le réconfort. Orwen avait été d'un grand secours et sa proximité m'apaisait. Elle me faisait me sentir plus vivant, me faisait découvrir ce que c'était que d avoir d'autres sentiments que la haine et la colère, la rancoeur et la peur.
J'avais envie d'être ainsi et d'oublier les soucis que les hommes nous incombaient. D'être proche d'elle et de calmer son anxiété a mon tour.

《Tu sais bien qu'il ne peut rien m'arriver Orwen.》

Passant une main sereine dans ses cheveux, elle glissait sous son visage Attrapant son menton avec douceur pour planter mes yeux dans les siens.

《Tu es là.》

De ma seconde main je caressai un instant son visage en perdant mes yeux dans les seins. C'était étrange de se sentir si humain. Cet élan de douceur n'était pas habituel ni cette paix intérieur que sa présence me procurait.

Tournant le visage, j'attrapai sa main pour la guider derriere moi, Filant le mong de mur silencieux comme des loups.
Empruntant un escalier puis un second nous réussiment à monter sur les remparts de la ville qui la protégeait des tempêtes de sables et des blizzard mortels.
Loin devant, les carcasses silencieuses des falaises se dressaient sous la lumière timide de la lune. Ce paysage a la fois vide de vie et apocalyptique m'apportait des envies d'escapades.

《J'aimerai quitter cette ville et ses souterrains de froid. Partir loin être libre et découvrir ces terres qui nous entourent. J'aimerai que ma famille trouve enfin sa place, qu'ils soient en sécurité dans ces terres inconquises par l'homme. Si tu ne veux plus être ainsi, avec eux, tu pourrais venir avec nous. Découvrir Réa et vivre une nouvelle vie loin de ces monstres!》

Mais a mesure que les mots sortaient de ma bouche, je me souvenais de la triste réalité. Si Orwen n'était pas de ceux qui aimait nous blesser, elle en était pourtant des leurs. Peut importe ce qu'elle faisait avec eux dans ces laboratoires si froids, sa place était avec eux. Pas avec moi. Relâchant sa main je grimpais sur le mur laissant mes pieds pendre dans le vide.

《Tu sais... Quand j'étais louveteau, j'avais une soeur jumelle. Je ne me souviens même plus de son prénom tant j'étais petit quand elle est morte. Ils ont baladé son corps inerte devant nos cages. Je pensais ne jamais me remettre de ce trépas puis Ellie est née  et je me suis juré  de protéger ceux que j'aime. Je tiens à toi Orwen. Je ne comprends pas particulièrement ces sentiments qui m'habitent mais je sais que je te dois la vie et que je veux te protéger a mon tour》

Me retournant je plongeais mes yeux dans les siens.

《Tu veux bien que je passe te voir plus souvent.. ?》

Je me doutais déjà de sa réponse mais je devais être sur de l'entendre. Peut être que ma présence lui était plus douloureuse que bénéfique au final. Il fallait dire... Elle semblait bien trop inquiète de mon sort... de ce que pouvait me faire ses pairs si ils remettaient la main sur moi. Alors peut être n'était elle pas la fréquentation la plus sage qu'il soit. ..
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Sam 16 Sep - 16:20
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Ce moment d'intimité l'apaisait vraiment. Cette douceur dont il faisait preuve l'étonnait, mais lui réchauffait le cœur. Souriant, elle laissa leurs regards se croiser à nouveau, oubliant les larmes qui avaient pu ruiner son si joli visage. Elle savait que c'était faux. Ce n'était pas parce qu'elle était là qu'il ne courait aucun danger, bien au contraire. Elle était incapable de faire entendre raison à un garde si l'un d'eux décidait de les rejoindre et de les déranger, pointant une arme sur la tête du méta. Mais elle ne répondit rien, voulant juste profiter de l'instant, se taisant. Le bleu de ses yeux lui évoquait tout ce qu'il y avait de plus parfait en ce monde, elle n'avait besoin de rien d'autre pour se sentir bien, en sécurité, alors qu'elle ne l'était pas du tout en réalité. Et puis, il décida de s'élancer à travers les rues, et la jeune femme s'accrocha à sa main pour le suivre, se demandant où il pouvait bien avoir envie de l'emmener. Finalement, ils arrivèrent sur les remparts, surplombant la ville et ses alentours. Le premier réflexe d'Orwen fut de vérifier que personne n'était là, et que personne ne pouvait les voir. Et même si elle ne voyait aucune silhouette aux alentours, elle se sentait épiée. Pourtant, elle observa le lointain, pour la première fois depuis toujours. Elle ne s'était jamais demandé jusqu'où on pouvait aller dehors, si c'était en sécurité, mais elle n'avait pas le droit de s'échapper. Elle avait un devoir à réaliser, et celui-ci devait être dans les laboratoires. Une raison qui, une fois de plus, l'empêcha de répondre au méta, alors qu'elle aurait volontiers partagé son rêve avec lui. « Je ne peux pas. » souffla-t-elle simplement, baissant les yeux, pinçant les lèvres, avant de lentement relever les yeux vers lui en entendant sa voix. Elle décida alors de s'accrocher au mur et de grimper pour venir se planter à ses côtés à la fin de son discours, se rappelant bien de ces détails qui avaient pourtant quitté son esprit. Avant d'essayer de le sauver, elle avait déjà vu sa famille, de loin. Elle avait juste étudié la situation, et en effet, elle avait compté un loup en plus, qui avait disparu du jour au lendemain. Elle s'était sentie sur le moment triste, et les hurlements des loups souffrant eux aussi de cette perte l'avaient longuement fait réfléchir. Et puis, elle se rappelait aussi qu'elle n'avait pas encore avoué à Gamon l'identité de ce scientifique. Elle culpabilisait même à cette idée, incapable de répondre à sa question dans les premières secondes. Agitant les pieds dans le vide, elle finit par le regard, prendre sa main dans la sienne et hausser les épaules, lâchant un léger sourire qui prit soudainement un air bien plus triste qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se réjouissait évidemment de cette proposition, et voulait l'accepter de bon cœur, en vain. Se rapprochant de lui, elle posa sa main libre sur sa joue, venant poser son front contre le sien, et se mit à parler plus bas, voulant s'assurer qu'il était bien conscient des risques qu'il prenait. « J'adorerais que tu viennes me voir plus souvent. » Elle lâcha un petit soupir et ferma les yeux, immobile. « J'ai étudié le comportement des loups, depuis toujours, parce que mon père voulait faire de moi une scientifique modèle, qui serait capable d'expérimenter sur les loups, de développer d'autres capacités chez eux. Je ne l'ai jamais fait. Parce que chaque fois que je les regardais... Que je vous regardais, j'avais mal pour vous. Bon nombre de loups ayant réussi à contrôler leur transformation ont subi une perte. » Elle rouvrit les yeux, faisant une pause pour s'assurer qu'il comprenait bien ce qu'elle disait. « La perte de contrôle, la perte de la vue, du goût, de la maniabilité de leurs pattes... » Se mordant sévèrement la langue, elle se recula un peu, anxieuse à cause de la réaction qu'il pourrait avoir. « J'essaie tous les jours de trouver des formules pour soigner tout ça dans le dos de mon père, mais il me faudra un jour les tester. J'ai peur Gamon, j'ai peur de devenir comme celui qui m'a mis au monde... Celui a osé te torturer pendant tant de temps. C'est de lui dont j'ai essayé de te sauver, Gamon, il y a deux ans. » Encore une fois, une larme roula sur sa joue, et elle détourna le regard, rompant tout contact avec le méta pour le laisser digérer la nouvelle. Du revers de la main, elle effaça tous ces sentiments qui venaient de naître en son sein, de la piquer au plus profond d'elle. « Tu serais prêt à courir ce risque de le recroiser en venant me voir ? Si un jour il l'apprend, il tentera de me piéger, de te piéger pour t'attraper. Et moi, je suis impuissante, incapable de faire quoi que ce soit pour éviter ça. »

883 mots.

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Ses mots flottaient dans les airs. Ils étaient là et pourtant si lointain. Des mots que j'aurai préféré ne jamais les entendre... "mon père". Je la regardais sans vraiment la voir. Elle était le fruit parfait d'un homme imparfait. Un homme horrible, un homme que je rêvais de tuer.

Ryan Oakens.


Je le revois si souvent dans mon esprit. Ce sourire. Ce visage. Si méticuleux et pourtant si disgracieux. Un homme qui n'avait que faire de briser des familles, de torturer des parents en tuant leurs enfants. Elle, elle était morte de ses mains. Cette soeur dont je n'ai plus souvenir. Cette soeur qui avait tété à mes côtés le sein de ma mère. Celle dont j'étais si épris, tout petit, ma moitié, mon âme liée. Il me l'avait arraché et avait pris avec lui, tous souvenirs si doux et si douloureux soient-ils de sa personne. Je me souvenais d'un regard bleu comme mère... D'un amour infinis entre elle et moi. Un amour que la mort avait emporté, que Ryan, scientifique de renom, m'avait retiré.

Je serrais les poings et sans m'en rendre compte, de petites perles de sang naissaient à la commissure de mes doigts desquels commençaient à apparaître timidement, les griffes du loup que j'incarnais réellement.

Un loup, voilà ce que j'étais. Un loup qui n'avait pas sa place aux côtés de la fille de celui qui avait anéantis ma famille, et peut être aussi, tué mon père qu'en savais-je... Ma main se levait alors vers elle, l'attrapant à la gorge, marquant sa peau si blanche de mon sang, et sans serrer, jamais, des larmes de colère commencèrent à perler dans mes yeux.

- Orwen, pourquoi m'as-tu dis ça...

Je tousse d'agacement, retient un sanglot.

- Arrête de me penser si fort et si parfait. Je ne suis rien de tout cela.... Maintenant, une seule pensée imprègne mon esprit...

Je la regardais avec des yeux implorants. Une lutte entre ce que je désirai réellement en tant qu'homme, et ce que je rêvais de faire en tant que loup se jouait désormais en moi.

Tue-la.


Ce n'est pas sa faute...


Il souffrirait tellement si elle mourrait. Il comprendrait enfin la douleur qui était mienne depuis tant d'année... Et pourtant, je voyais ses yeux encore emprunts de larmes, me regarder avec une douceur sans nom.

- Je devrais te tuer Orwen. Bordel... Je devrais tous les venger!

Ma main relachait alors enfin sa gorge sur laquelle elle n'avait posé nulle tension et me relevais pour descendre du mur, faisant les cents pas, de gauche à droite, plaquant mes mains sur le sommet de mon crâne et pestant à tout va.

- PUTIN !

Je criais enfin, peu attentif à la discrétion qui était pourtant de rigueur.

- PUTIN ORWEN. Non !

Je m'approchais de nouveau d'elle, plaquais une main derrière sa nuque pour l'attirer contre mon front, nous faisans face enfin. Il n'y avait que  de la colère en moi, et pourtant mes yeux reflétaient une peine sans fin.

- Tu es la fille du plus grand meurtrier de mon peuple! Pourquoi ne puis-je te tuer!? Vengeance serait ainsi faite! Et pourtant, pourtant... putin ....

Je l'attirais à moi, contre mon visage, pour reproduire ce geste qu'elle avait fait avec moi quelques jours auparavant. Nos lèvres se touchaient alors de nouveau. Elles s'embrasaient, mêlant nos souffles dans un baiser passionné. Je tenais à elle. Elle attisait en moi, un désir, une passion que je ne me connaissais. Et pourtant oui pourtant... je devais la haïr, la détester, la mépriser. Elle était à elle seule ce que l'on m'avait volé petit. Une magnifique femme, libre de faire sa vie dans un monde loin de tous dangers. Mais je ne pouvais la hair sans l'aimer. Ce contact, cette envie d'être proche d'elle, de la faire mienne... Malgré la rancoeur, malgré la colère, je ne pouvais refouler ce besoin oppressant de l'embrasser comme elle l'avait fait, et de faire naître en moi, de nouvelles sensations si plaisantes et si contradictoires avec mes pensées lupines...

- Je devrais te détester... et pourtant... j'en suis incapable... Tu me rends...
faible
, soufflais-je en brisant l'euphorie de cet instant, et m'écartant enfin de sa bouche et de ses lèvres si douces..

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Orwen Oakens
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A la seconde même où l'expression du méta changea, elle regretta d'avoir parlé. Mais elle en avait eu besoin. Elle avait ressenti ce besoin d'avouer qu'elle n'était pas si parfaite qu'elle pouvait bien le faire croire. Elle avait ses faiblesses, et son père était l'une d'elle. Elle n'avait jamais osé dire "non", se rebeller, et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changé. Un cri étranglé s'échappa vaguement de ses lèvres quand sa main puissante se referma sur son cou, ses griffes l'effleurant avec puissance. Pourtant, la peur n'était pas la plus présente chez elle, au même moment. Elle était certaine qu'il ne lui ferait pas de mal, c'était ce qu'elle pensait de tout le monde. Elle le regardait toujours avec la même douceur, presque suppliante pour qu'il la relâche. Elle comprenait sa réaction, elle-même n'aurait pas pu être indifférente si on lui avait avoué une telle chose sans prendre de pincettes. D'un geste instinctif, de survie, sa main vient se refermer sur le poignet du méta, mais là encore, tout n'est qu'extrême douceur. Incapable d'agir par force, parce qu'elle était humaine et soumise. Orwen est tout simplement incapable de bouger, ou même de parler. Elle savait que ses mots n'auraient de toute manière aucun impact sur lui. Elle était la fille de celui qui avait tué son père, celle qui avait éveillé involontairement chez lui des sentiments humains qui étaient contre sa nature. Aujourd'hui, même si elle avait la possibilité de recommencer son histoire du début, elle refuserait de la changer. C'était auprès de lui qu'elle voulait être, pas auprès de n'importe quel autre humain, stupide de nature. Les loups étaient bien plus fidèles, bien plus loyaux, et leurs sentiments relevaient peut-être de l'instinct, mais c'est ce fait de ne pas savoir ce qu'il va se passer ensuite qui lui plait. Alors, même si elle doit mourir, elle s'en moque. Son regard a beau être larmoyant, elle parvint à lâcher un petit sourire dont l'air devient rapidement triste. Elle état heureuse d'avoir pu vivre une telle histoire, même si ça n'avait pas duré longtemps et que ça avait couru à sa perte. Accepter sa mort était douloureux mais elle y était parvenue, parce qu'elle ne voulait pas que son âme ne vienne hanter qui que ce soit quand elle aurait quitté son corps. « Je ne t'empêche pas de les venger. Fais-le, s'il te plait. » Mais le supplice pris fin. Il retira sa main, rageant. Elle baissa les yeux, s'humectant les lèvres tandis que sa main passait dans son propre cou pour s'assurer qu'il tenait encore bien sur sa tête. Ses yeux se posèrent ensuite sur lui quand elle l'entendit crier, son être frissonnant tout entier. Elle ne put pas même jeter un coup d'oeil autour d'eux pour vérifier qu'ils étaient seuls. Il se jeta sur elle. Son cœur cessa de battre un instant, surpris, mais aussi terrifié. Sa voix avait u air bien plus bestial, bien plus guttural que précédemment. Le loup refaisait surface. Mais quelque chose de plus surprenant encore l'empêcha de répondre. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il vienne presser son corps contre le sien en réclamant un baiser, tout comme elle l'avait fait avec lui dans son salon. Un baiser auquel elle prit goût, rendant tout cette passion qui les animait, lui faisant oublier qu'une fraction de second plus tôt, il avait envie de lui arracher la gorge à coups de griffes. Fermant les yeux, elle se perdit dans ce contact savoureux, passant ses bras autour de lui pour ne plus avoir envie de le lâcher. Son cœur battait à tout rompre, et elle se moquait bien de ne plus avoir de souffle. Seules les lèvres du métas l'attiraient, et c'était hors de question pour elle de s'arrêter là. Ces papillons gonflaient dans son ventre, réclamant encore plus d'attention. Ils ne parvinrent même pas à se taire quand il rompit le contact brutalement. Elle décida de l'attirer à elle une nouvelle fois, rouvrant les yeux, mais cette fois pas pour l'embrasser. Elle voulait juste profiter de la proximité de leurs corps. Il faisait naître en elle toutes sortes d'émotions qu'elle ne ressentaient pas lorsqu'il se passait la même chose avec un simple humain. Un simple humain ne ressentait pas les émotions de cette manière, il était moins vrai dans sa façon de penser. Soupirant, elle parvint enfin à s'arracher une parole. « Ce n'est pas de la faiblesse. » Ses yeux plongèrent dans ceux du blond, sa main parcourant la nuque de celui-ci avec délicatesse, avant de remonter dans ses cheveux. Elle n'en pouvait plus de l'entendre dire cela. Elle ne voulait pas être une faiblesse, elle voulait être une force pour quiconque le voudrait bien. « Acceptes ces sentiments, même s'ils sont humains. Juste une fois, fais-le pour moi. » proposa-t-elle en se mordant la lèvre, posant son front contre le sien. Mais une inquiétude restait bien présente dans son esprit. Elle avait besoin d'une ultime confirmation. Après, elle se déciderait de ce qu'elle ferait. Si elle resterait ici à contempler l'horizon avec lui, ou si elle rentrerait chez elle, que ce soit seule ou non. « Tu veux bien essayer, s'il te plait, Gamon ? J'ai... Envie de toi, à mes côtés. »

942 mots.

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A ma grande surprise, Orwen me rendait avec la même passion, si ce n'est plus, ce baiser que je lui avais imposé. Elle me désirait, je n'avais pas besoin d'être sous ma forme lupine pour le ressentir. Elle me désirait, et il en était de même pour moi. Elle me soufflait de ne pas rejeter ces sentiments qui me rendaient humain mais se rendait-elle seulement compte qu'elle me changeait elle même en un être aux désirs bestiaux?
Ces pulsions, ces émotions, tout cela était bien plus animal qu'elle ne voulait se l'accorder. Incapable de me séparer d'elle tandis qu'elle me tenait en ses bras, je regardais ses lèvres prononcer des mots emprunt d'envie, de désir inassouvis. Pour seule réponse je me penchais sur elle pour l'embrasser de nouveau avec fougue.

Il était étonnant d'apprendre les manies humaines, leurs us et coutumes. De découvrir son propre corps, et les émotions qui pouvaient le traverser, me faire me sentir plus ... vivant. Plus... humain?
Etait-ce seulement bien...?

Alors que l'instant semble irréel, voilà qu'une lumière rouge apparaît au loin derrière Orwen. La flamme rouge du garde, courant dans notre direction me fit frissonner. Mes cris rageurs, qui aurait pu les ignorer... Pas les gardes en tout cas. Fermant les yeux, je calmais ma respiration, concentrait mes forces sur ma transformation. En homme, je ne serais pas assez rapide, il fallait être fluide, discret, sombre.

Rouvrant mes yeux lupins bleus sur Orwen, ma voix se fit discrète et affirmée:

- Met ta capuche, accroche toi à mon cou.

Lui tournant le dos, j'attendais de sentir ses mains contre ma peau humaine avant de concentrer mes forces dans la métamorphose. Si les émotions pouvaient jouer un grand rôle sur celle-ci, j'avais cependant la force d'en gérer le déclenchement dans des cas d'urgence, ou de danger comme ici.

Prenant une grande bouffée d'air, mes poils poussèrent de manière rapide, et mon corps lui, muta aussi rapidement, ce qui bien sur, me fit grimacer un instant, mais bien plus furtif que lorsque j'étais épuisé, puis Orwen sur mon dos, je bondis du rempart sur le toit d'une maison avoisinante.

De par ma taille, j'étais capable d'effectuer des bonds avoisinants les deux mètres quatre-vingts, et la puissance de mes muscles me permettait d'amortir la hauteur et le poids de ma passagère. L'air faisait voler mes poils mais la chute me parut durer une éternité. L'impact fut moins rude que ce que je pensais, tournant la tête, j'observa Orwen pour vérifier qu'elle allait bien, et qu'elle n'était pas trop choquée par ce que je lui faisais vivre, mais je n'avais pas le temps de m'attarder la dessus.... Alors je repris ma course tandis que des cris se faisaient entendre derrière nous. D'autres lumières s'allumèrent unes à unes autour de nous, mais je n'en démordais pas, je ramènerai Orwen en lieux sûr.

Courant à en perdre haleine, je trouvais enfin la porte familière de sa maison des yeux. Bondissant à nouveau, le choc fut cette fois plus rude pour descendre du toit, et je ne loupais pas de me faire mal à un antérieur. Sa maison devant nous, et moi accroupis au sol, je ne pu retenir mes mots, même si le secret me paraissait lourd à partager:

- VA ! Je me débrouillerai... Je ne veux pas te mettre en danger!

Oui, les hommes étaient capable de nous comprendre. Je l'avais su le jour où une scientifique m'avait regardé avec de grands yeux écarquillés alors que je l'avais insulté, gamin, de fille de p**ain. Depuis, je m'étais juré de ne plus jamais m'adresser à un homme pour ne pas mettre mon espèce en danger, mais là... c'était une femme à laquelle je tenais bien trop pour ne pas l'avertir de partir, de me laisser...
Une femme... Qu'elle ironie...

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Orwen Oakens
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Sam 23 Sep - 18:28
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Pour unique réponse, ses lèvres revinrent à elle. Un mouvement qu'elle ne refusa pas, qui la combla au plus profond d'elle. Enfin, la situation devenait telle qu'elle l'avait imaginée, voulue, depuis des jours. Elle n'avait plus à se cacher, car, pour quiconque, il pourrait se faire passer pour un simple humain qui fricotait avec sa petite amie. Elle pourrait prendre les choses en main, mais pour le moment, elle préférait ne pas y penser. Elle laissa sa main gauche derrière sa nuque, tandis que sa droite, plus curieuse, le relâcha pour venir se caler contre sa poitrine, attrapant le tissu comme si sa vie en dépendait. Elle aurait voulu le lui arracher, mais elle doutait que cela puisse être possible. Les gardes continuaient leur ronde, et il était hors de question pour elle qu'elle puisse partager un moment si agréable avec eux. S'ils avaient besoin de divertissement, ils demanderaient à leur femme, mais certainement pas à elle. Mais ce moment se rompit trop brusquement à son goût. Ce fut Gamon qui réagit le premier à une présence s'approchant de plus en plus. Elle s'écarta, se redressa sur ses jambes par réflexe en regardant derrière eux, cherchant la silhouette qu'elle ne voyait déjà plus. Là, la panique s'empara d'elle. Non, c'était impossible que cela se passe comme ça. Suppliant le méta du regard, elle fit néanmoins ce qu'elle lui demanda, rabattant sa capuche sur sa tête avant de se rapprocher de lui. Elle glissa ses mains sur ses épaules, ne comprenant qu'au dernier moment pourquoi il faisait cela. Elle sentit sa peau changer, ses muscles s'étirer tandis qu'elle s'efforçait à tenir maintenant sur le loup. Une sensation étrange, et elle hésita un instant, pensant sérieusement qu'elle allait tomber dès qu'il s'élancerait. Aussi, agrippant sa fourrure, elle eut peur de lui faire mal par mégarde, malgré la douceur avec laquelle elle le faisait. Puis, la course commença, et ce sont de nouvelles sensations qui s'offrirent à elle. Elle pencha son buste en avant pour se coller au dos du loup, observant devant eux le paysage défilant à toute allure. Elle ressentait cette adrénaline de cette fuite, et pensa un instant que ce n'en était pas une. Elle s'imaginait qu'il l'emmenait déjà au loin dans cette horizon auquel ils ne connaissaient rien, qu'ils allaient parcourir des kilomètres pour enfin être seuls au monde, et profiter de ce que la vie avait à leur offrir. Mais cette rêverie prit fin quand elle remarqua que l'homme n'avait pas abandonné sa course vers eux. Elle était certaine que c'était fichu pour elle, parce qu'elle était reconnaissable entre mille, et pourtant, elle priait pour que personne ne croit l'homme, pour que tous pensent qu'il était fou, que les loups étaient bien cruels et qu'une telle scène ne puisse jamais avoir lieu. Des questions se mirent alors à danser dans sa tête, jusqu'à ce que la porte de sa maison ne lui fasse face. Reposant pieds à terre, elle se tourna vers Gamon, figée, incapable de le laisser partir. Elle n'en pouvait plus que leurs rencontrent ne se déroulent toujours de la même manière. Qu'ils ne puissent jamais passer plus de temps ensemble qu'une soirée. S'approchant de lui, elle refusa catégoriquement d'entrer dans la maison. Elle ne fut pas surprise d'entendre sa résonner malgré sa forme lupine, ayant déjà eu un tel cas il y avait un certain temps. S'accroupissant, elle passa une main dans la fourrure noire du loup, avant de regarder autour d'elle les lumières et les silhouettes qui apparaissaient au loin. Elle sut au même instant qu'il n'avait aucun moyen de s'échapper, aucun moyen de s'en sortir si elle le laissait là. « Ils vont t'attraper, et ce sera la fin pour toi ! Je t'en supplie Gamon, viens avec moi. Je peux te cacher ! Je ne supporterais pas de te voir dans une cage, pas une fois de plus. » Serrant la mâchoire, elle se dirigea vers la porte qu'elle se pressa d'ouvrir, lui faisant signe de la rejoindre à l'intérieur. Elle espérait seulement qu'il ait le temps d'arriver à elle, et qu'une flèche ne vienne pas briser tout ce qu'ils avaient construit jusque là. « Gamon ! » insista-t-elle, tentant de se faire le plus discrète possible pour ne pas attirer les regards des voisins.

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Elle est là, belle comme la lune, baignant dans ses rayons à m'appeler. Elle crie mon nom et au fond de moi, je sens qu'elle a raison. Mon corps veut la rejoindre mais le loup, lui, est immobile. Il la regarde, se souvient. Il se souvient de sa présence depuis toujours dans sa vie. Que ce soit dans les labo, que ce soit ici, Orwen a toujours été là au final.
Mon corps fait un pas, et mes oreilles captent alors les cris qui se dirigent dans la rue. Il en fait un autre puis finis par rejoindre Orwen et traverse la porte. Quand je passe devant elle, il me suffit de fermer les yeux, et de nouveau, mes poils disparaîssent, et mon corps se retrouve nu, une fois encore.

La fatigue de cet effort inconsidérable me fait vasciller et je me rattrape sur le coin de sa table. Le silence derrière la porte semble avoir reprit son droit. Ils sont partis je le sens et pourtant elle ne lâche pas la porte. A t-elle eut peur? Je me rapproche d'elle, passe mes bras autour de son cou et colle mon corps à son dos. Elle est légèrement plus petite alors mon dos est courbé, et enfin, mon visage s'enfouit dans son cou, juste au dessus de mes bras qui l'enlacent. "Merci" un mot que je souffle contre sa peau alors que je l’enserre encore un peu plus fort.

Mon corps est bouillant, il irradie. L'envie de ne plus jamais partir s'insinue dans mon esprit. Elle est là, et elle me protège depuis toujours, ne devait-elle pas être la bonne? Celle qui avait le droit, malgré nos différences, d'être proche de moi? Ma main glisse le long de son bras et attrape sa main qui n'a pas encore lâché la poignet. Elle la prend, et la force à se retourner de nouveau pour me faire face. Là enfin, son visage m'apparaît et un frisson parcours mon échine. Mes yeux se penchent sur les traces de mon sang sur son cou et enfin, ma bouche vient l'effleurer de nouveau. Déposant quelques baisers dont la chaleur était électrisante, excitante, enivrante.

- Je resterai cette fois. Ne me laisse plus partir...

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Dim 24 Sep - 11:13
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Elle crut un instant qu'il allait préférer s'enfuir dans la nuit, mais, à sa grande surprise, ce furent vers elle que se portèrent ses pas. Soupirant de soulagement, elle le laissa entrer, et referma la porte une fois qu'il fut à l'intérieur. Mais à ce moment-là, elle se sentit incapable de lâcher la poignée, les mains tremblantes. Elle devinait qu'il reprenait sa forme humaine, et qu'il était donc probablement déjà nu dans son salon, encore une fois. Elle ferma les yeux pour ignorer ce détail, mais là encore, elle sentit une chaleur réconfortante l'envahir, son corps ayant envie de réagir, de se retourner pour le voir et venir se coller contre le sien. Toute la peur de se faire attraper venait de s'évanouir en un instant, et elle cessa un peu plus d'y penser quand les bras du méta se refermèrent autour d'elle. Elle sentit sa chaleur l'envahir, et ne chercha pas à fuir ce contact qu'elle désirait tant. Rouvrant les yeux, silencieuse, elle le laissa prendre possession de son cou. Son dos frissonnait déjà, son être savourant la proximité de leurs corps malgré les vêtements qu'elle portait encore, et qu'elle avait envie de retirer pour qu'ils se retrouvent l'un et l'autre dans la même situation. Elle lâcha enfin la poignée, venant lui faire face comme il le désirait. Son corps restait immobile, elle était incapable de faire quelconque mouvement. Elle ferma de nouveau les yeux, comblée lorsque ses lèvres vinrent rejoindre son cou, bouillant. Elle sentait cette chaleur qui s'émanait de lui, et jurait qu'elle aussi bouillonnait, ne parvenant pas à masquer tout ce désir qui s'insinuait en elle. « Il est hors de question que je te laisse partir. » murmura-t-elle à son tour, rouvrant les yeux pour le regarder à nouveau. Enfin, elle réagit. Elle s'approcha un peu plus de lui et laisse ses lèvres venir rejoindre les siennes, l'embrassant avec plus de délicatesse qu'auparavant, avant de les laisser courir le long de sa mâchoire et de venir profiter de la peau de son cou et de son torse. Enfin, elle osa retirer la cape qu'elle portait encore et la laissa non loin d'eux, avant que ses mains ne viennent rejoindre celles de Gamon, tandis que ses pieds le guidaient dans le petit escalier qui menait à l'étage, où on pouvait trouver la chambre d'Orwen et la salle d'eau. Une fois là-haut, elle rompit le contact pour retirer lentement les vêtements qu'elle portait, le regard plongé dans celui de Gamon. Son cœur avait perdu son rythme habituel, sa pudeur n'avait plus lieu d'être. Désormais, elle se présentait nue, comme l'être humain l'était dans sa nature la plus simple, la plus belle. Elle le laissa l'observer un instant, se mordillant la lèvre, les joues légèrement rouges, et elle aussi, laissa son regard parcourir le corps parfait du bipède qui se tenait devant elle, avant que son corps ne vienne se presser contre le sien, ses doigts venant profiter de la chaleur de son torse, le souffle court. Il lui était inutile de se voiler la face plus longtemps. Elle le voulait auprès d'elle, se moquant bien de ce que la morale humaine voulait leur enseigner. Il n'était pas dangereux, bien au contraire. C'étaient les hommes les plus dangereux, elle n'avait aucune raison de douter. Elle lui faisait confiance. Murmurant, elle l'invita simplement à se laisser aller, incapable d'attendre plus longtemps. « Je veux être ta partenaire. » Prenant sa main, elle l'invita à la poser sur son propre corps pour profiter de la douceur et de la blancheur de sa peau, comme les êtres humains le faisaient, le laissant prendre les choses en main pour ce qui allait se passer ensuite.

654 mots.

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Mer 27 Sep - 9:23
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Qu'est ce que la beauté humaine? Une idée lointaine à mon esprit. Une chose qui ne peut exister tant leurs âmes sont souillées. Comment être beaux alors qu'ils n'existent que par le sacrifice de mes pairs? Comment peut - elle alors créer l'illusion d'une beauté immaculée?

Tout est léger, me donnant l'angoissante impression que si je bouge ne serait-ce qu'un peu, l'instant pourrait alors voler en éclat. Nous étions monter par des escaliers à une pièce légèrement plus sombre que celle d'en bas. Orwen me fit face, brisant la proximité qui s'était insatllée entre nous un peu plus tôt. Mon souffle était chaud, je tentais en vain de contrôler les pulsions de mon coeur dans ma cage thoracique, la situation bien trop nouvelle pour moi, à mes yeux. Puis ses vêtements tombèrent un à un à terre, sa peau d'une pâleur extrême se reflétait avec les timides rayons de la lune qui baignait sa tanière. Je ne pouvais détacher mes yeux de son corps et ce ne fut qu'après quelques longues minutes de silence que je me rendis compte que ceux ci n'étaient autres que ceux du loup que j'étais. Et pourtant, je ne cherchais pas à contrôler cette lueur lupine. J'étais ainsi, loup, humain et si elle me voulait à ses côtés alors elle devrait accepter qui je suis.

« Je veux être ta partenaire. »

Plongeant de nouveaux mes yeux pleins de désirs dans les seins, elle attrapait ma main pour la poser sur son corps. Le contact de sa peau fut comme une décharge électrique. La chaleur qui s'en dégageait, contrastait parfaitement avec sa pâleur de glace.
Son épiderme était d'une douceur enivrante, ma main parcouru l'arête de sa clavicule, puis dessina la courbe de ses seins pour continuer et venir caresser son aine.  Là ma main se stoppa et mes yeux se figèrent. Nul tatouage n'était présent. Ni ici, ni à son oreille. Contrairement aux corps humains que j'avais si souvent côtoyé, nu, dans nos cage, celui-ci était "parfait" sans une trace de quelconque encrage marquant son appartenance aux hommes imbus de United-L.

Incapable de bouger pendant quelques secondes, je la regarda de nouveau avant de reprendre:

« Tu n'es pas dégoûté de ... De ce que je suis? »

Et ma main attrapa son bassin alors que je la soulevais pour la coller contre moi en avançant vers son matelas. Elle était légère, et la soulever était si simple... Je la posais  sur sa couche, et l'allongeais sous mon corps qui se collait avec envie contre le sien.

« Je ne suis pas sur de pouvoir m'arrêter... »

Là, ma bouche se mit à parcours de nouveau sa peau. De sa nuque, je me perdis dans la chaleur de sa poitrine charnues de laquelle je déposais mille baisers affamés, pour ensuite descendre encore sur son ventre et continuer à laisser mon odeur sur sa peau, et glisser ma langue le long de ses formes généreuses et excitantes.
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Mer 27 Sep - 15:05
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Elle ne pensait pas qu'avoir prononcé ces mots puisse ainsi réveiller le désir qu'il y avait en lui, à moins que ce ne soit le simple fait qu'elle osa se déshabiller devant lui. Pourtant, il lui semblait totalement impossible de faire autrement. Dehors, ils pouvaient bien courir à la recherche d'un loup qui gambaderait avec une humaine. Ils pouvaient bien réveiller les habitants au milieu de la nuit ou découvrir des couples à la recherche d'un peu d'intimité. Elle se moquait de tout cela. Elle ne voulait que l'instant présent, que profiter un peu plus des caresses de son compagnon sur son corps. Pourquoi voulaient-ils à ce point les éloigner d'eux ? Ces êtres pouvaient être aussi doux que féroces. Aussi dociles que sauvages, même si elle ne préférait pas y penser. Elle souhaitait que leurs peuples puissent vivre en harmonie et partager enfin les terres. Que les humains soient moins stupides, car elle ce qu'elle vivait à l'instant était agréable, tout ce dont elle avait rêvé depuis qu'elle avait plongé son regard dans le sien pour la première fois. « Comment pourrais-je être dégoûtée par ce que tu es ? » souffla-t-elle alors avec douceur, surprise de sa question. Et puis, naturellement, ses jambes s'enroulèrent autour de sa taille, ses bras autour de son cou, et se laissa envoler jusqu'au lit, soupirant quand son corps vint rejoindre le sien. Son regard ne pouvait pas se détacher du sien, si attirant, si tentant. Ce moment ne ressemblait certainement pas à tous ceux qu'elle avait pu vivre jusqu'à présent. Il était temps de se débarrasser de tous ces souvenirs avec les autres humains sans aucune importance qui avaient pu, eux aussi, partager son corps le temps d'une ou plusieurs nuits. Parce qu'ils n'avaient plus lieu d'être, que ses sentiments et son amour étaient grandissants. Elle s'abandonna enfin à lui quand ses lèvres vinrent parcourir son corps, ne faisant qu'augmenter l'excitation qu'elle pouvait ressentir à ce moment-là. Plus rien ne passa enfin à son esprit, quand leurs corps vinrent s'unir enfin après une attente qui s'était faite trop longue pour tous deux, après des rencontres toujours écourtés par un départ précipité. Cette fois, il n'y avait qu'eux, personne pour les déranger, et ce, jusqu'à ce que leurs instincts primitifs n'en viennent à être assouvis et que la fatigue de leurs corps respectifs ne se fassent ressentir. Et puis, refusant qu'il ne parte après un si bon moment, Orwen se blottit contre lui pour profiter encore de son odeur si particulière, le temps que son souffle ne revienne, et qu'enfin, le sommeil ne la gagne. Un sommeil qui se voulut paisible, mais dont elle fut tirée à son goût bien trop rapidement. Un léger grognement s'échappa de ses lèvres quand elle se retourna, ne sentant plus un corps humain près d'elle mais le pelage d'un loup. Ouvrant les yeux, le cœur battant, elle se sentit tout de même apaisée quand elle reconnut Gamon, se rappelant de tous les instants passés ensemble la veille. Passant une main dans son cou, elle se remémora à quel point ça avait été incroyable de faire l'amour à un méta. C'était plus sauvage, plus mouvementé, et elle ne pouvait pas dire qu'elle s'était ennuyée puisque ce n'était pas le cas. Elle se sentait avoir un lien désormais plus fort avec lui, qu'elle ne souhaitait briser en aucun cas. Soupirant, elle se détendit et laissa sa tête revenir se poser sur son oreiller, fixant le plafond. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Ses yeux se reposèrent enfin sur Gamon, qu'elle sentit bouger à ses côtés. Silencieuse, elle attendit simplement qu'il se réveille à son tour, s'il était encore endormi. Aurait-il encore les mêmes sentiments que la veille au réveil ? Prendrait-il sa forme de bipède à nouveau pour laisser son corps plonger de nouveau vers le sien, la suppliant de recommencer et de ne plus jamais quitter l'enceinte de cette chambre ? Tant de questions auxquelles elle aurait voulu avoir des réponses, même si elle savait que ça ne pourrait pas toujours se produire de cette même manière.

727 mots.

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Date d'inscription : 31/07/2017
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Localisation : Grotte gelée
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Ven 29 Sep - 12:26
Orwen
&
Gamon
Where innocences burn in flames, A million mile from home, I'm walking ahead, I'm frozen to the bones...
I am.

Le contrôle de nos êtres disparut. Emprunt d'émotions puissantes et enivrantes, Orwen me fit découvrir les plaisirs charnels. L'euphorie de l'instant était à son comble, nous étions l'un contre l'autre, animés seulement par le désir et l'envie.
Et nos corps n'avaient formé plus qu'un. Et nos esprits, le temps d'une nuit chaleureuse, s'étaient éteints pour ne plus penser à rien.

Je ne me souvenais pas m'être endormis après nos ébats. Je n'avais pas sentis mon corps se changer, muter. J'étais allongé sous ma forme lupine, envahissant l'espace de ma carrure impressionnante, et je dormais, tout simplement.

Ce fut Orwen qui me réveilla. S'agitant à côtés de moi, elle m'extirpa de mon sommeil profond. Je colla mon museau contre son épaule pour qu'elle se rapproche de moi. Allait-elle trouver ça étonnant? Bizarre? Repoussant? Je n'y pensais pas, et une fois contre moi, le sommeil, la fatigue me rattrapèrent. Soupirant, Morphée m'emportait encore une fois dans son royaume lointain. Un royaume remplis de songes, et de douceurs.

Pourtant, encore une fois il fut présent dans mon cauchemar, mon père. Gisant sans vie, son brancard passait inlassablement devant mes yeux en le transportant encore et encore vers un endroit que j'ignorais. Je bondis alors hors du lit, angoissé et paniqué à l'idée de revivre ça.
Mes yeux lupins se posèrent de nouveau sur Orwen qui semblait encore endormis. Elle était aussi belle que la veille et pourtant, oui pourtant, je me sentais éloigné d'elle par nos différences. Son père avait tué le mien. Son père avait tué trop de loups.
Alors la tête basse, et les pas légers, je passais mon encolure par la fenêtre pour juger la hauteur. Celle - ci, plus que raisonnable me convint de quitter la pièce pendant qu'il faisait encore nuit. C'était mieux ainsi... Nous étions un danger pour l'un, comme pour l'autre. Jetant un dernier regard à celle qui m'avait fait me sentir vivant le temps d'une nuit, je bondis au dehors, et entreprit de rentrer dans la grotte gelée en courant.

Tout est éphémère..

CODAGE PAR AMIANTE
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Deep in the ocean, dead and cast away ~ Ft. Orwen [explicit]
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